A travers cette interview M. Nkombe Ya Ndongo répond à nos questions sans détour.
Ainsi vous pourrez comprendre son état d’esprit et sa vision pour son pays qu’il affectionne.
Pour rappel, M. Nkombe Ya Ndongo est ambassadeur de la Paix. A ce titre il voyage beaucoup entre Paris et Bruxelles pour partager ses idées et tenter d’amorcer un changement.
Interview :
Votre dernier livre a pour thème le changement de politique en République Démocratique du Congo. Qu’avez-vous voulu faire passer comme message ?
« Mon message a pour but de réveiller le peuple congolais de ce décider sur son destin rapidement, nous n’avons plus le temps à perdre. Le monde évolue à une vitesse vertigineuse. Avec tout ce que le bon Dieu nous a légué comme richesse, je trouve inconcevable que mon pays à la traine où toutes les misères du monde sont représentées. Cette atmosphère insupportable depuis l’indépendance, les congolais ne finissent à déverser leur amertume sur la tête de ceux qui sont à la tête de l’État leurs discours n’ont pas de sens, c’est l’escroquerie politique pour promouvoir leurs intérêts personnels. Je ne veux pas plus cette situation perdure. Il faut donner un coup de balai. C’est le but même de mon libre, il est plus qu’urgent de changer la politique. »
Est-ce pour réveiller les consciences ? ou simplement dénoncer ce qui ne correspond pas à vos idéaux ?
« On n’a plus le temps de dénoncer, 17 ans des pouvoirs de Kabila les bilans sont catastrophiques. Il faut maintenant trouver des recettes pour améliorer le vivre ensemble, je crois à l’intelligence collective, les recettes d’alternances s’y trouvent dans mon livre. »
Avant la sortie de « La nécessité de changer de politique en RDC », qui traite d’un thème plus grave que dans vos autres publications, aviez-vous peur de la réaction de vos lecteurs ? Ces réactions sont-elles positives depuis sa parution ?
« J’ai une opinion et une vision pour mon pays. L’opinion est l’âme de libéralisme. C’est l’existence d’une opinion que l’homme fait que les humains forment ensemble un public citoyen. »
Quand écrivez-vous ? Avez-vous un « rituel d’écriture », des horaires ?
« Pas vraiment, j’écris ce que je pense, j’ai une curiosité intellectuelle qui me pousse à faire des recherches sociétales. »
Que représente l’écriture pour vous ?
« L’écriture est TRES importante pour moi. Il y a un adage français qui dit : « Les paroles s’envolent, les écrits restent ». »
Qu’est-ce que « être auteur » signifie pour vous ?
« L’Auteur : personne qui est à l’origine de quelque chose de nouveau, qui l’a conçu, réalisé, initiateur, inventeur ou qui fait profession d’écrire.
Exemple : Droit d’auteur. »
Etes-vous sensible à la critique littéraire ? Que pensez-vous du traitement qu’elle vous réserve généralement ?
« La critique littéraire fait partie du jeu, on s’y attend, la critique forge l’homme de s’améliorer. »
Qu’éprouvez-vous avant la sortie d’un livre ? Crainte, réjouissance ? Et après ?
« Une réjouissance énorme, c’est comme une femme qui vient de mettre au monde son bébé. C’est un soulagement, pour moi sortir un ouvrage est un signe de contribution. »
Qu’attendez-vous de la parution d’un essai ? le succès ? une reconnaissance ?…
« Une reconnaissance d’une lutte, d’un combat destiné pour conquérir l’épanouissement d’une société complètement éclabousser par des gens à caractère ignoble. »
Entre votre premier livre « Les chemins de la démocratie en RDC » et « L’urgence de changement de politique en RDC », sentez-vous une évolution ? Ecrivez-vous différemment ?
« Exactement, je sens une grande évolution, mon esprit a mûri et grandit capable de passer aux actes. »
Quel(s) conseil(s) donneriez-vous à la nouvelle génération ?
« J’ai dû écrire ce livre surtout pour la nouvelle génération, la jeunesse, c’est l’avenir. Nous sommes LÀ pour baliser les chemins de développement pour notre jeunesse. »
Envisagez-vous d’écrire sur un autre thème que la RDC ? ou est-ce votre volonté de faire avancer ce pays qui vous inspire ?
« Pour l’instant, je continuerai à me focaliser sur la RDC pour la faire avancer vers des horizons paisibles. »
Votre conclusion en quelques mots.
« Sur fond de la crise globale, on est dans l’obligation de penser le monde que nous voulons et inventer l’avenir. Ainsi nous affûtons nos raisons pour agir juste dans le temps qui est le nôtre. »