Femme de lettres, née à Cannes au début des années quatre-vingt-dix, issue d’un métissage franco-hispano-algérien Johanna Delorme a grandi sur la Côte d’Azur. C’est lors de ses études d’humanités qu’elle côtoie des auteurs tels que Ricardo Piglia, Roberto Bolaño ou Marguerite Duras qui ont impacté sa vision de la société et son jeu d’écriture.
C’est en deux mille douze, dans une période sombre de sa vie d’étudiante sur la Côte d’Opale, que Johanna Delorme grave sur papier les prémisses de ce roman. Son carnet de poche à portée de main durant une décennie, elle ne s’est jamais privée d’exprimer ses pensées face aux aléas de la vie mais surtout à son désir de maternité : des plus sombres aux plus exultantes, en passant par les plus farfelues.
Dans ses mots on lit les maux, la souffrance. Puis vient l’évolution vers la résilience. A travers cet ouvrage, Johanna Delorme souhaite impacter les femmes plus ou moins jeunes, qui auraient ou pourraient traverser des épreuves similaires.